Compositing vidéo

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Compositing vidéo

Le compositing vidéo,
un mille-feuilles qui ne se mange pas

Le compositing vidéo désigne autant une technique de traitement numérique de l’image que les outils logiciels qui concourent à sa mise-en-œuvre et à la réalisation de séquence vidéo « composites ». Il trouve son sens littéral dans la compréhension anglo-saxonne du terme, à savoir le fait d’assembler ou d’agréger plusieurs matériaux d’origines différentes pour obtenir un résultat « composite ».

L’incrustation sur fond vert, que l’on connait tous, ne serait-ce que via les plages météo des journaux télévisés, est donc en soi une image composite. Sa particularité étant d’être obtenue automatiquement par la suppression d’une couche de couleur à laquelle on substitue une image fixe ou une autre source vidéo.

À l’origine, le terme compositing ne s’employait d’ailleurs que exclusivement pour des plans mixant images réelles – que l’on nomme parfois « live » en anglais et donc à ne pas confondre avec la notion de direct vidéo  – et images numériques. Aujourd’hui on peut recourir à ce termes pour désigner des réalisations ne comportant que des formes, couleurs, titres et qui se réfèrent donc à de l’animation pure et n’incluant de fait aucune image réelle.

Pour en vulgariser le concept comme la finalité on a coutume de recourir à une métaphore pâtissière en conviant le célèbre gâteau mille-feuille pour expliquer de quoi il retourne. Au recours d’un logiciel de compositing – After Effects de l’éditeur américain Adobe étant devenu la référence incontournable – le technicien motion designer manipule des objets sur autant de couches que nécessaires. Ces couches étant classées selon une hiérarchie toute simple : elles se placent toutes respectivement au-dessus ou au-dessous d’une autre.

Il sera possible de créer et de manipuler d’autant plus de couches que le matériel exploité est puissant et le logiciel performant. Bien entendu les évolutions ultra rapides du hardware comme du software apportent une dimension exponentielle à ce progrès. Pour illustration : à la sortie de l’épisode 1 de Star Wars en  1999, le studio d’effets spéciaux ILM s’enorgueillit de plans pour la séquence de la bataille finale ayant sollicité un compositing de 270 couches. Un exploit pour l’époque mais aujourd’hui accessible de tout studio dument équipé.

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Le compositing vidéo, un concept proche de Photoshop, l’animation en plus

Si vous avez déjà fait vos premiers pas, voire même maitrisez un logiciel de retouche photo tel que Photoshop, vous êtes forcément coutumier de cette logique de couches/strates que vous pouvez empiler et manipulez à loisir, jusqu’à obtenir le résultat escompté. Qu’il s’agisse de retouches et/ou d’adjonction d’éléments : photos, logos, titres, etc… En compositing vidéo, il en va exactement de même à un détail près : l’image est par essence animée et si ajoute donc le facteur temps.

À la logique de couches viens donc s’ajouter la temporalité et la présence d’une timeline sur laquelle le technicien fait évoluer l’ensemble de ses « acteurs » au fil du déroulé de l’animation. Il peut s’agir de déplacements : sur 3 axes puisque After Effect offre également la profondeur, ou de transformations : une forme évoluant d’un état à une autre, par exemple un agrandissement ou un rectangle qui se mue en cercle, etc…

Bien entendu certaines couches peuvent êtres couplées afin que les éléments qui y sont rattachés agissent de concert en terme de cheminement comme d’évolution de formes.Il sera de même possible de jouer sur les niveaux de transparences des couches ou encore faire intervenir des sources et effets de lumière pour enrichir l’animation.

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